Vérifiée le 01/11/2022
La forme de la lame du couteau varie selon l’utilisation prévue. Voici les plus connues :
L'émouture, c'est l'opération de meulage aboutissant à la réalisation du tranchant
4 types différents d'émouture :
Pour en savoir plus sur l'émouture : coustil.free.fr
Les couteaux sont toujours disponibles avec une lame dîte ancienne, celle qui s’oxyde (corrosion) et qui donne un goût d’acier aux aliments. Cet acier se nomme acier carbone. La lame forgée en acier au carbone la plus connue est la XC75 (norme AFNOR : 0.75% carbone, 0.70% manganèse, 0.30% environ silicium).
Mais c'est de plus en plus rare et une grande majorité ont des lames avec des aciers modernes (aciers inoxydables à partir de 13% de Chrome). Ce sont les lames qui restent propres (pas d’oxydation) et qui ne donnent pas de goût aux aliments. Les plus connus sont les aciers inoxydables du suédois SANDVIK 12c27 et 14c28n ou pour les aciers haut de gamme les M-390/Elmax de l'autrichien BÖHLER, les CPM-S30V/CPM-S35VN/CPM-S90V de l'américain CRUCIBLE, ou le R2 (SG2) du japonais KOBE STEEL.
Enfin, les couteaux d'art utilisent des lames en acier damas. Pour tout savoir sur cet acier forgeorigine.com
Le "nom" des aciers diffère selon les normes : Il y a 3 principales normes à retenir, la norme américaine AISI, la norme internationale NF EN ISO 10088 pour les aciers inoxydables, et l' ancienne norme française AFNOR.
La dureté de la lame (de l'acier) ou durée de vie du tranchant (edge retention) est un critère important mais n'est pas le seul à retenir pour qualifier/classifier une lame. Il faut aussi prendre en compte la résilience de la lame au choc, l'affutage, .... L'article français probablement le plus complet sur le sujet est celui de la Coutellerie Perrosienne. Et si vous souhaitez une version vulgarisée et conviviale, vous pouvez voir la vidéo youtube de fandecouteaux
Deux clous : Système par friction. C'est le frottement de la lame contre les platines du manche qui maintient le couteau en position ouverte. Utilisé par le Capucin
A platine verrou (Liner Lock) : Mécanisme très répandu dans le monde entier. Une tige en acier à l’intérieur du manche vient buter contre la lame du couteau pliant pour l’empêcher de se refermer. Pour déverrouiller le couteau et refermer la lame il suffit de déplacer cette tige avec le doigt.
Frame/Integral Lock : Même type de mécanisme que le Liner Lock, sauf qu’ici au lieu d’une simple tige en acier, c’est tout un côté de la structure en acier du manche qui vient bloquer la lame en faisant appui sur elle. Ce système de verrouillage est normalement plus solide que le Liner Lock.
A pompe (Back/Front Lock) : Système de verrouillage à pompe (avant ou arrière): La lame se bloque automatiquement dès qu’elle passe en position d’ouverture. Pour la déverrouiller il faut exercer une pression sur la pompe à l'arrière du manche (back) ou à l'avant (front). Un ressort libère alors la tige qui bloque la lame.
Virole : Une bague en acier est placée entre la lame et le manche : pour vérrouiller la lame, il faut tourner manuellement cette bague. Pour la débloquer, il faut à nouveau tourner la bague jusqu’au déverrouillage du couteau. Utilisé par exemple par l'Opinel ou le Nontron.
A crans plats ou forcés (slip-joints) : Un ressort placé entre les platines, logé dans la partie supérieure du manche, vient appuyer sur le talon de la lame. Une pression sur le dos de la lame suffit à replier le couteau, qui n’est donc jamais réellement verrouillé. Utilisé par exemple sur Le Laguiole ou le Sauveterre.